mmt machines outils - machines de contrôle en bord de ligne

Mon premier construit des machines de contrôle en bord de ligne. Mon second est un centre technique dont le but vise à soutenir la productivité des entreprises de mécanique. Mon tout est une solution d’intégration du contrôle dans l’usine numérique.

Lors du salon Industrie Lyon, le constructeur de MMT ESPI présentait sa machine Scanflash dans un cadre particulier. Aux côtés de Joël et Fabrice Moreau, respectivement fondateur et gérant de la société de Mornant (Rhône), Olivier Sciascia représentait le CETIM-CTDec dans sa fonction de responsable du développement. « Dans la continuité du projet Usitronics, le CETIM-CTDec cherche toutes les solutions apportant plus de réactivité en production, notamment par l’interactivité entre contrôle des pièces et correction des dérives des machines de fabrication », expliquait Olivier Sciascia. La société ESPI conçoit et construit des machines à mesurer tridimensionnelles suivant un concept particulier, permettant de mesurer les cotes externes et internes sur les 6 faces d’une pièce, jusqu’à des alésages mini de 0,4 mm.

Les machines Scanflash contrôlent la dérive du process d’usinage à partir de la mesure des pièces et calculent les corrections d’outils idéales à appliquer aux machines-outils, pour obtenir des productions centrées sur les cibles, suivant la méthode du tolérancement inertiel.

Pour réaliser un contrôle de pièce en production, il suffit à l’opérateur de lancer la gamme de mesure correspondant. Le processus de mesure automatique Scanflash fournit, en quelques dizaines de secondes seulement, les mesures et les écarts relevés par rapport aux tolérances spécifiées. Lorsque des écarts sont constatés sur certaines cotes, le régleur peut alors intégrer à la machine-outil les correctifs nécessaires. Pour aller plus vite et éviter les calculs rébarbatifs, ESPI a développé un outil qui peut transmettre directement à la commande numérique les correctifs à apporter, une fois validés par le régleur. « Notre principe rejoint directement celui d’Usitronic, visant à rendre les machines-outils autonomes, pour une production toujours conforme », souligne Fabrice Moreau. Au cœur de l’étude, le CETIM-CTDec noue également un partenariat avec un constructeur de robots, afin d’imaginer une plateforme de transfert automatique entre machine-outil et Scanflash. Une première maquette était présentée sur le salon, mais restait à améliorer pour un prototype définitif dans le cours de l’année 2017. Ce projet pourrait alors être intégrable facilement et rapidement sur tous les types de machines d’usinage. A suivre très prochainement dans une première application.

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